Radio-Canada  / Publié le 13 décembre 2020

Lien vers l’article et la vidéo: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1756844/lyne-tremblay-jeux-paralympique-tir-carabine

 

S’entraîner en temps de pandémie est tout un défi pour les athlètes, mais il n’a pas arrêté l’Estrienne Lyne Tremblay.
Elle a décidé d’aménager une salle de tir dans son garage afin de mieux se préparer pour les Jeux paralympiques de Tokyo.

Celle qui fait partie du top 5 mondial au tir à la carabine a l’objectif de ramener une médaille du Japon.

J’ai commencé le tir à la carabine le 31 octobre 2014. J’ai tiré mon premier plomb et en mai 2015, je battais le record américain en coupe du monde. Ça été très très rapide, décrit Lyne Tremblay.

Dès le début de la pandémie en mars dernier, elle s’est installé elle-même une salle de tir dans son garage afin d’améliorer ses chances d’aller aux jeux de Tokyo.

Je tirais dans mon salon. J’avais ma salle de musculation dans un autre endroit. Quand le Covid a commencé, je me suis dit, je vais me faire un projet. Je vais tout regrouper au même endroit, raconte-t-elle.

Ex-pilote d’avion et ingénieure aéronautique, Lyne Tremblay a comme passion le tir à la carabine, mais aussi l’enseignement.

Ça me permet de montrer surtout ce qui est le plus important pour moi aux enfants, voir l’espoir dans les yeux d’enfants de ce que ça peut être une carrière d’athlète, souligne-t-elle.

Du tir à l’arc à la carabine
Comme athlète, elle a déjà participé aux Jeux paralympiques de Londres et Pékin en tir à l’arc. À 58 ans, elle participera aux Jeux de Tokyo avec l’espoir d’une médaille.

Dans cette quête, elle peut compter sur l’appui de sa conjointe qui croit en ses chances de monter sur le podium. Ce rêve-là est possible. Elle peut gagner une médaille. On a vu sa progression, affirme sa conjointe Linda Gagnon.

C’est en 2004, à la suite d’une série d’opérations pour tenter de soigner un type rare de dystrophie, que Lyne Tremblay est devenue paraplégique. Grâce au sport, son état demeure stable. Avoir un rêve, des objectifs, un plan. Ça fait en sorte que notre cerveau est occupé à d’autres choses que penser au reste, conclut Lyne Tremblay.

D’après le reportage de Jean Arel