Lyne Tremblay : une volonté de fer qui nargue l’impossible

Écouter la rencontre entre Isabelle Craig et Lyne Tremblay  :  https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/les-grands-entretiens/segments/entrevue/395133/paralympiques-inspirant-perseverance-sport

Ce qui frappe le plus chez l’athlète paralympique Lyne Tremblay, c’est sa détermination. Rien ne semble à son épreuve. Amenez les projets, mais aussi les écueils, qu’elle a eu nombreux, et la femme foncera tête baissée pour atteindre le but fixé. Voici un récit de vie très inspirant.

« Je dis toujours que je suis née avec le bonheur facile. C’est une qualité qui m’a sauvée la vie. »

Élevée dans une famille de gens qui rêvaient leur vie, la jeune Lyne a certainement les gènes de la persévérance, si ça se pouvait de trouver dans l’ADN, cela dit.

De son père qui construisait des avions dans son sous-sol, elle a gardé l’idée que tout est possible. De sa mère, qui lui a montré les rudiments de la survie en forêt, elle a hérité d’une force mentale hors du commun qui lui a fait traverser les graves enjeux auxquels elle a dû faire face.

Des enjeux plus grands que nature
Elle a fait fi de sa petite taille pour obtenir son brevet de pilotage d’avion. Quand la carrière de pilote de ligne ne s’est pas concrétisée, Lyne Tremblay a tout de suite imaginé un autre moyen de réaliser son rêve de faire le tour du monde : se lancer dans le sport de compétition.

Mais des accidents successifs qui ont bien failli lui coûter – trois de ses amis ont payé de leur vie quand même – l’ont encore une fois obligée à réévaluer ses plans.

Un défi pour la femme qui est devenue paraplégique, mais qui a tenu à persévérer comme athlète paralympique.

Pourquoi pas plus haut, plus loin, plus fort
Sa volonté de fer lui a permis de participer aux Jeux paralympiques en 2008, à Pékin. Et à nouveau à Londres (2012), puis à Tokyo (2021).

« J’ai pensé à tous les gens qui m’ont tirée vers le haut, pendant toutes ces années pour que je puisse arriver à vivre mon rêve olympique. »

En raison des multiples accidents dont elle a été victime dans sa vie, le corps de Lyne Tremblay la fait beaucoup souffrir au quotidien. Sans relâche.

« Je la relativise toujours. Si la douleur augmente, il n’y a pas de raison pour qu’elle ne diminue pas. Donc, si elle baisse, je me sens mieux. Aller dans l’inconfort permet de développer des outils pour mieux rebondir », dit-elle.

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